Dans une salle sans issue de secours
Aux lueurs pâles de la nuit qui cède au jour
Se joue le bal de la vie et de ses amours
Ceux qui s'effacent et ceux qui resteront toujours
Un grand bal qui s'étale, ravissant insensé
Cent mille âmes qui s'emballent devant mes yeux cloués
Certains dansent, d'autres y pensent, et puis lui qui s'avance
En quelques pas de danse c'est vrai
J'ai flanché
Genou au sol
On a dansé
Sous les valses folles
Dans cette salle sans issue de secours
Bruyant le bal me rappelle à mes amours
Mon premier fil se confondre à d'autres contours
Qu'un coup de cil m'a fait perdre pour toujours
C'est sans mal, je l'avoue, que déroulent sous mes doigts
Une première cavalière, une deuxième et puis trois
Je m'emballe et me perd dans cette salle bondée
Où tourbillonne autant de beauté
J'y perdrai
La tête en vol
À errer seul
Sous les valses folles
J'y perdrai
La tête en vol
À errer seul
Sous les valses folles
Soudain mes yeux se figent sur un beau portrait
Qui semble lassé d'une étreinte trop serrée
D'un geste se dégage et fendant l'assemblée
Me rejoint pour une danse à ses côtés
On a dansé des années à perdre la tête
J'en garde encore quelques ampoules assez discrètes
Mais souvent les valses s'essoufflent avant la fin
On est proche et pourtant bien assez loin, hein, hein-hein-hein